Pôle Emploi: Une fuite de données qui concernerait 1,2 million de personnes.

09 Juill. 2021

L’organisme public Pôle Emploi mène une enquête après qu’un cybercriminel a révélé la semaine dernière avoir volé les données personnelles de plus d’un million de personnes sur sa plateforme. Détails.

 

Les victimes interrogées ont affirmé l’authenticité des données

 

Il semble que la publication sur un forum du hacker prévoyant vendre ces données a été effacé. Selon Libération, le message a indiqué le nombre d’internautes victimes de la fuite : 1,2 million, le lieu de l'opération en France et la cible principale : pole-emploi.fr.

D’ailleurs ce mercredi, ce journal a contacté quatre personnes identifiées dans l’échantillon de données divulgué par le malfaiteur. Toutes prises en charge par Pôle Emploi, elles ont confirmé l’authenticité des données les concernant.

 

 

La fuite venait certainement de l’appli Pôle Emploi

 

Le journaliste Olivier « Bluetouff » Laurelli fait partie des premiers à avoir trouvé la fuite. D’après lui, les données sont issues de l’application Pôle Emploi mais pas de son site. « Je n’ai pas de certitude, mais vu la structure, le fait qu’il y ait des localisations, ce qui est le propre des applications mobiles, je penche plutôt pour cette hypothèse », a-t-il estimé.

Pour démontrer son piratage, le cybercriminel a communiqué les renseignements sur des victimes, à citer leurs noms, prénoms, âge, adresse mail, numéro de téléphone, code postal et commune.

 

 

Les données risquent encore d’être mises vente
 

Dans la publication, on y trouve également des informations concernant leur niveau d’étude, permis de conduire, voiture et le secteur professionnel de leur recherche d’emploi. Ce dernier est évoqué à partir d’un code « ROME », une nomenclature conçue par l’organisme public.

De ces données dérobées, on pourrait déduire que la fuite vienne même de Pôle Emploi. Certes, la publication a disparu. Toutefois, il se pourrait que les données soient finalement mises en vente. « Ca sera peut-être autre part, peut-être dans un moment, mais ça risque de ressortir », a ainsi confié Baptiste Robert, spécialiste en cybersécurité.
 


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