Selon Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, le contrat d’engagement jeune est un nouveau dispositif. Cela guidera les opérateurs pour construire un soutien intensif et fournir un conseiller dédiés à 30 demandeurs d'emploi.
Il s’agit d’une petite révolution d’après le directeur général, Jean Bassères. Cela débouchera sur la création d'un contrat d’engagement jeune (CEJ) au sein de Pôle emploi le 1er mars 2022.
En effet, il n’y a pas encore eu auparavant un accompagnement aussi intensif. Avec ce CEJ, un conseiller prendra en charge 30 demandeurs d'emploi. C'est un dispositif inédit pour Pôle emploi, et très intensif d’après la déclaration de Jean Bassères en conférence de presse mardi 25 janvier.
Avec 1 660 conseillers à temps plein - dont 900 CDI supplémentaires en 2022 - Pôle emploi aura pour objectif d'accompagner 50 000 jeunes en six mois, soit 100 000 en un an.
Pour rappel, avec 15 à 20 heures d'accompagnement par semaine et une allocation mensuelle pouvant aller jusqu'à 500 euros, le CEJ va prendre le relais sur la garantie des jeunes, principalement gérée par Pôle emploi et des missionnaires locaux. Il cible les jeunes Neet (pas d’emploi, ni formations, ni d’études) âgés de 16 à 25 ans qui peinent à trouver un emploi.
L'accompagnement doit prendre la forme de stages intensifs initiés systématiquement, notamment par l'immersion en entreprise ou la formation, visant à conduire le plus tôt possible les jeunes vers l'emploi ou l'alternance. Jean Bassères assure : "Je ne connais aucun service public de l'emploi dans le monde qui compte 30 candidats par consultant".
Ce sera très intéressant de voir le résultat, et d’observer à quel point la reprise des emplois s'accélère. De manière générale, il n'y a pas de bénéfice économique significatif de ce soutien. Si c'est le cas, il va falloir se demander dans quelle mesure c'est reproductible ou non pour d'autres demandeurs d'emploi en difficulté, s'interroge Jean Bassères.
Le CEJ a également été fondé sur le postulat de « renforcer la coopération avec les délégations locales », reconnaît le directeur général de Pôle emploi, et les deux opérateurs concurrencent parfois le jeune public. "L'objectif est qu'on puisse faire des services partagés, là où les services de Pôle emploi peuvent profiter aux jeunes des missions locales et inversement", a-t-il affirmé.
Pour obtenir plus d'info sur le CEJ, n'hésitez pas à appeler Pôle Emploi.