À l’agence de Pôle emploi du Saint-Ouen-sur-Seine (93), les équipes de conseillers font le nécessaire pour aider les jeunes les plus affectés par la crise sanitaire. La plupart d’entre eux ont effectivement perdu leurs emplois.
Pour rappel, au printemps 2020, la Seine-Saint-Denis a été terriblement touchée par la pandémie. En seulement une semaine, le taux d’incidence a atteint 440 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
A cause de la crise sanitaire, les offres d’emplois et les recrutements ont remarquablement diminué. Mardi matin, l’agence de Pôle emploi de Saint-Ouen-sur-Seine (93) a convoqué cinq jeunes pour assister à une présentation des métiers de la sûreté au sein du groupe RATP.
Pendant la présentation, les agents se sont efforcés de réparer les blessures sociales engendrées par la pandémie. Outre la proposition d’un CDI, l’équipe de l’agence a également essayé d’identifier les profils qui intéressent particulièrement la RATP.
La crise commence également à toucher les personnes formées dans l’enseignement supérieur. Pourtant, ils sont actuellement plus protégés du fléau du chômage. En même temps, les jeunes sans occupation traversent une période très dure.
En France selon une étude de l’INJEP, ils étaient au nombre de 1,6 million. Il faut savoir que ce n’était pas facile de démarrer sa vie active dans un contexte de crise. Cette dernière impactait notamment les trajectoires des carrières professionnelles et même chez les plus diplômés.
À cause du confinement, les agences étaient dans l’obligation de revoir leur organisation et leur fonctionnement. Désormais, plusieurs conseillers ont reçu l’habilitation pour réaliser des entretiens en visioconférence et assister à des ateliers collectifs à distance.
Grâce aux outils numériques, les agents ont pu s’adapter au suivi des demandeurs de travail. Toutefois, cet accompagnement n’est pas toujours facile à réaliser pour les conseillers. Il est par exemple difficile de toujours garder les liens avec ces jeunes, de proposer des idées pendant les confinements.
Visiblement à Pôle emploi, le service d’accompagnement intensif a été bien renforcé. L’idée était de rassembler plus de conseillers face au flux de personnes supplémentaires.
Aussi, l’objectif est de fournir rapidement des métiers pour les jeunes. La durée d’accompagnement dure généralement six mois.
Pour les entreprises, la Seine-Saint Denis est en ébullition. Malgré la crise, le service aux entreprises de Saint-Ouen-sur-Seine tourne à plein régime.
Pour encourager les entreprises à recruter, les agents du Pôle emploi ont été obligés de booster la synergie de leurs équipes. Cela devrait toutefois s’adapter aux besoins des demandeurs d’emploi. Dans le cadre du plan jeune, ils ont notamment renforcé la sensibilisation des employeurs.