La “démission silencieuse” : Présentation de ce nouveau phénomène dans le monde du travail

08 Sept. 2022

Suite à la « Grande démission », « la démission silencieuse » fait ravage sur les réseaux sociaux. Ce système favorise le bien-être sur le lieu de travail sans avoir peur d’un licenciement.

 

 

La démission silencieuse se répand sur les réseaux sociaux

 

Sur TikTok, le Hashtag « Quiet Quitting » a atteint près de 40 millions de vues. Ce procédé se nomme en France « la démission silencieuse », il consiste à travailler pour le strict minimum dans une entreprise sans risquer sa place. Ensuite, il faut effectuer le partage de la vidéo.
 
Cette nouvelle tendance est le résultat de la « Grande démission » originaire également d’Amérique via les réseaux sociaux. Les deux ans de crise sanitaire ont entraîné une nouvelle approche des employés par rapport à leur travail.

Le 19 août, Jean-Claude Delgenes (le président de Technologia), un cabinet spécialisé dans la prévention des risques au travail a dit sur RTL que les gens ont pris pour réfléchir à propos de leur travail et de leur mode de vie. Aussi, le ministère du Travail avait annoncé ce même jour qu’une enquête de la Dares a dévoilé que 520 000 démissions avaient été constatées au premier trimestre de l’année 2022. 
 
En ce qui concerne la « démission silencieuse », il ne s’agit pas de démissionner de son travail. Les employés exécutent uniquement leurs missions inscrites sur leur fiche de poste. En outre, ils respectent également leurs horaires de travail et les tâches conformes au contrat de travail signé. Il existe donc une remise en question sur la culture d’entreprise traditionnelle. Ainsi, il n’y aura plus d’obligation et d’abnégation vis-à-vis de son employeur, notamment avec des heures supplémentaires non payées et des responsabilités en outrance.
 
Une des employées de La Défense a mentionné que la vie ne se résume pas au travail, il existe d’autres choses aussi importantes. Cette recherche de bien-être se justifie d’une part par la pandémie et le changement des méthodes de travail. D’autre part, cela est aussi en rapport avec le marché devenu plus propice. Environ 65% des entreprises du secteur industriel souffrent dans la phase de recrutement.


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