Hausse des intentions d’embauche pour 2021.

08 Sept. 2021

L’espoir renaît du côté de l’emploi. Depuis 2002, Pôle emploi mène chaque année avec le concours du Credoc ou centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, une enquête intitulée « besoins en main-d’œuvre ». Pour cette année, cette dernière semble prévoir des recrutements assez optimistes.

Détails.

 

Les besoins en main-d’œuvre : les grandes tendances 2021

Il s’agit d’un outil permettant d’aider à la décision afin d’en savoir plus sur les techniques d’embauche des entreprises. L’année dernière entre octobre et décembre, environ 450 200 établissements ont été sondés.

Néanmoins, l’enquête définit les besoins des entreprises par :

  • métier (200 familles professionnelles) ;
  • activité (24 secteurs officiels) ;
  • bassin d’emploi (406) zones.

Elle s’efforce également à répondre aux attentes et surmonter les difficultés rencontrées par les recruteurs. Malgré la crise exceptionnelle du Coronavirus et la baisse des recrutements en 2020, la recherche constate que la tendance s’est remarquablement améliorée pour cette année. La preuve tangible est la diffusion de 2, 1 millions de nouvelles offres d’emploi par Pôle emploi au cours du premier trimestre 2021, soit une augmentation de 3, 1% par rapport à celle de l’année dernière.

 

Premier secteur recruteur : les services à la personne

Comment les intentions d’embauches ne pourraient-elles pas évoluer avec 2 723 000 projets ? 30 000 de plus par rapport à 2019, soit une augmentation de +1, 1%. Les services à la personne arrivent en tête sur les secteurs les plus recruteurs avec des intentions d’embauche à 38%, soit 1 028 100 projets.
Les recrutements sont en hausse de 3, 1% par rapport à 2019.

L’augmentation semble plus sensible pour le secteur Santé, soit +14, 8% et +21, 7% pour le secteur de la construction affiche, d’où les intentions d’embauche les plus en progression avec 218 000 projets en 2021.

 

Deuxième secteur recruteur : les métiers saisonniers côtés

Ici, les intentions d’embauche diminuent de 7% dans les services aux entreprises et l’industrie, soit une baisse considérable de -28, 2% dans la métallurgie et -30,5% dans l’équipement électronique. Les métiers saisonniers font partie des plus recherchés :

  • 149 100 projets  pour viticulteurs, arboriculteurs, cueilleurs;
  •  88 200 projets pour agriculteurs, ouvriers agricoles et ceux de l’hôtellerie-restauration.

Malgré le nombre réduit de recrutements avancé par ce secteur cette année, il embauche plusieurs personnes avec :

  • 90 900 projets pour serveurs, soit -7,2% par rapport à 2019 ;
  • 89 500 projets pour aides et employés polyvalents de cuisine (-4,7%).

Il y a également des métiers de service aux entreprises très recherchés comme :

  • agents d’entretien avec 113 900 projets ;
  • ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires avec 75 400 projets.

Plusieurs intentions d’embauche apparaissent également dans les travaux du soin et de l’accompagnement comme:

  • aides à domicile et ménagères avec 83 100 projets ;
  • aides-soignants avec 85 700 projets, soit une hausse de 19,6% par rapport à 2019 ;
  • infirmiers avec 42 500 projets, soit +34,5%.

 

5 500 conseillers « entreprises » mobilisés

Les besoins en main d’œuvre connaissent une forte augmentation dans les régions de la façade atlantique :

  • +15,2% en Nouvelle-Aquitaine ;
  • +10,7% en Pays de Loire ;
  • +5,6% en Bretagne.

Les intentions d’embauche sont en baisse à l’Ile-de-France (-3,1%) et en Auvergne-Rhône-Alpes (3,7%). Toutefois, elles restent les plus recruteuses  avec 477 300 et 323 500 offres respectives.

Pour soutenir les entreprises dans leurs projets de recrutement, Pôle emploi mobilise ses 5 500 conseillers « entreprises » via l’opération « Tous mobilisés », effectuée chaque semaine en agence. Entre septembre 2020 et avril 2021,  23 000 sessions ont déjà été réalisées, mobilisant environ 227 000 participants, dont 29% sont des jeunes de moins de 26 ans. De par cette action, le délai moyen de satisfaction des recrutements a été réduit de plus d’une semaine par rapport à 2019. 
 


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