Emploi : découvrez les 10 métiers qui vont cartonner en 2024

25 Sept. 2023

Les salaires augmenteront l’année prochaine, mais de manière encore plus significative dans certains secteurs particulièrement dynamiques. Voici les professions qui bénéficieront le plus de ces augmentations et leurs salaires prévus pour 2024.

C’est une excellente nouvelle pour les employés. Après des hausses de salaire historiques en 2023 (+4,5% en moyenne), la tendance est à nouveau à des augmentations marquées en 2024. C’est ce que révèle une étude du cabinet de recrutement international PageGroup sur les rémunérations en 2024, publiée le jeudi 14 septembre. Parmi les 850 professions étudiées dans 26 secteurs d’activité, certaines sont prêtes à offrir des augmentations bien supérieures à la moyenne du marché pour attirer les candidats les plus compétents.

Le cabinet de recrutement a identifié quatre secteurs d’activité particulièrement dynamiques sur le marché de l’emploi : les profils d’ingénieurs et de techniciens, le secteur de l’informatique et du numérique, les métiers de la comptabilité et de la finance, ainsi que les emplois liés à la responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Isabelle Bastide, présidente de PageGroup France, explique : « Le marché reste très dynamique et souffre d’une pénurie de candidats dans ces secteurs, ce qui stimule le développement de nouvelles compétences, notamment liées à l’intelligence artificielle, et accélère les aspirations des candidats en matière de flexibilité. » Voici quelques-uns des métiers dans ces secteurs tendus dont les salaires vont connaître une forte augmentation en 2024. Il convient de noter que toutes les rémunérations sont exprimées en salaire brut annuel pour l’année 2024.

 

Les experts de l’ingénierie et de la technologie

Techniciens de maintenance. En début de carrière, un technicien de maintenance peut espérer un salaire compris entre 28 000 et 32 000 euros. Après avoir accumulé entre 5 et 10 ans d’expérience, les salaires se situeront dans une fourchette de 40 000 à 45 000 euros. L’accroissement prévu de la rémunération moyenne pour 2024 se situe dans une fourchette estimée de 4% à 8% par rapport à 2023.

Responsable qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE). Au commencement de leur parcours professionnel, ces individus perçoivent un salaire annuel brut se situant entre 55 000 et 60 000 euros. Après une dizaine d’années d’expérience, ces mêmes professionnels auront la possibilité d’ambitionner une rétribution annuelle comprise entre 75 000 et 85 000 euros. L’augmentation moyenne en 2024 devrait s’afficher entre 9% et 11% par rapport à 2023. Directeur technique des opérations. Les salaires pour cette position s’élèveront à 85 000 à 95 000 euros, avec la possibilité d’atteindre jusqu’à 130 000 euros après 10 années d’expérience.

En 2024, l’augmentation moyenne sur une année pourrait être comprise entre 6% et 8%. Selon l’analyse de Pagegroup, en 2024, les entreprises du secteur industriel devraient maintenir leur vigueur dans le domaine du recrutement. Cette tendance serait stimulée par les initiatives d’investissement visant à promouvoir la réindustrialisation, la croissance des énergies renouvelables, l’adoption croissante de la digitalisation dans les opérations industrielles, ainsi que le vieillissement marqué de la population active avec de nombreux départs à la retraite. Dans ce contexte, les métiers de la maintenance, du SAV, le QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement) ainsi que la production demeureront en situation de pénurie, faute de candidature qualifiée.

 

Le secteur de l’informatique et du numérique

Ingénieur Cloud : En 2024, les salaires devraient grimper de 55 000 à 70 000 euros après deux à cinq ans d’expérience et atteindre 85 000 euros après 10 ans. Les hausses de salaire varient de 7% à 13% par rapport à 2023.

Ingénieur DevOps : Ce métier introduit des processus, outils et méthodes pour équilibrer les besoins de développement logiciel. Les salaires prévus en 2024 iront de 55 000 à 70 000 euros après deux à cinq ans d’expérience, soit une hausse d’environ 10% à 15%.

Pentester : En début de carrière, les revenus seront de 40 000 à 50 000 euros (+13% par rapport à 2023). Les professionnels avec 2 à 5 ans d’expérience pourront prétendre à 45 000 à 60 000 euros (+9% à 13%).

Le marché IT souffre d’une pénurie structurelle, poussant les entreprises à augmenter leurs offres d’embauche (salaire, flexibilité, formation, etc.) pour attirer ces talents.

 

Les métiers liés à la comptabilité et aux finances

Comptable général. Au début de leur carrière, un comptable général peut s’attendre à un salaire compris entre 30 000 et 35 000 euros. Avec cinq à dix ans d’expérience, les rémunérations atteignent 40 000 à 45 000 euros, soit une augmentation de 10 % pour cette catégorie par rapport à 2023.

Contrôleur de gestion. En 2024, les contrôleurs de gestion débutent leur carrière avec des salaires moyens allant de 35 000 à 40 000 euros. Le salaire peut atteindre 55 000 à 80 000 euros pour les profils ayant cinq à dix ans d’expérience.

En 2024, la demande d’emploi dans le secteur de la comptabilité et de la finance restera élevée. La numérisation demeure un puissant moteur de ce secteur, note PageGroup. D’une part, les employeurs continuent de rechercher des compétences en gestion de projet et en transformation pour faire évoluer les directions financières.

 

Les professions en rapport avec la RSE

Responsable du développement durable / RSE. Avec 0 à 6 ans d’expérience en tant que directeur, les salaires vont de 60 000 à 80 000 euros, mais peuvent être plus élevés avec une dimension internationale. Au-delà de 10 ans d’expérience, les rémunérations dépassent les 100 000 euros.

Consultant RSE expérimenté. Très demandés par les cabinets et entreprises, ces postes devraient connaître d’importantes augmentations. Les candidats avec six ans d’expérience peuvent espérer environ 65 000 euros.

L’expertise en RSE est en forte croissance, passant d’une importance périphérique à une stratégie centrale pour les chefs d’entreprise. PageGroup souligne un double défi : l’absence d’une politique RSE décourage les candidats sensibles à la quête de sens et à l’impact, tandis que la pénurie de profils expérimentés en RSE préoccupe les entreprises.


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