Cette année, Pôle Emploi envisage de lancer 2,7 millions de projets d’embauche. Sans doute, 2020 a été une année pleine d’aléas sur le marché du travail. D’un côté, les patrons ne trouvent toujours pas la main d’œuvre qu’il leur faut. 45 % de leurs projets ont été avortés. D’un autre côté, les chômeurs manquent de formation pour pouvoir exercer les métiers recherchés.
Toutefois, un marché de l’emploi dynamique est sur le point de se réaliser.
Malgré la pandémie mondiale, l’espoir renaît chez les profils et les emplois en tension. Ainsi, une économie déconfinée est en train de se réveiller après cette longue période de confinement et de crise sanitaire. Parmi les métiers les plus recherchés, il y a les soins à la personne, soit 1 million de projets d’embauche. Il y a également le secteur du BTP qui recherche encore de la main-d’œuvre depuis quelques années.
Dans le secteur agricole comme dans la restauration, on a aussi recours à des saisonniers. C’est justement la raison pour laquelle les professionnels hésitent par exemple à rouvrir leurs restaurants. Néanmoins, on peut repenser au discours du gouvernement sur la relocalisation et la réindustrialisation de la France. On peut d’ailleurs constater que dans la recherche d’emploi, les domaines les moins dynamiques sont l’industrie, l’électronique et la métallurgie.
D’habitude, c’est toujours la région parisienne qui profite des projets de recrutement. Mais cela n’a pas été le cas pour cette année. Cela justifierait probablement la décentralisation de l’économie. Cela pourrait également démontrer que les métiers recherchés sont non délocalisables. De plus, s’il y avait un héliotropisme auparavant, on remarque actuellement un thalassotropisme. D’où, le souhait de vivre près de la mer.
En Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes, considérées comme les régions les plus dynamiques, les projets de recrutement ont diminué de 3 %. Par contre, les recherches progressent de 15 % en Aquitaine, de +5,6 % en Bretagne ou de +10,7 % en Pays de la Loire. Ici, on compte 30 000 projets d’embauche de plus qu’en 2019. C’est sans doute nombreux puisque chaque année, cela correspond à 10 % des emplois créés dans le secteur privé.
Avec une croissance solide, le chômage est mécaniquement diminué à partir de 1,5 %. Cette année, cela devrait baisser à 5 % minimum. Ce qui est sûr, c’est que le marché de l’emploi sera ultra-dynamique. En cas de difficultés sur la recherche d’emploi, des offres stables et surtout mieux payées seront désormais mises en avant.
Auparavant, les 2/3 des offres dans le rapport BMO (Besoin de Main-d'Ouvre) étaient toujours des CDI ou des CDD de plus de 6 mois. En 2020, on prévoyait effectivement 3 millions d’embauches avant fermeture de la boutique. Toutefois cette année, les projets de recrutement iront au bout.